Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Une constituante ou une destituante par Mohamed Abbassa

Publié par The Algerian Speaker sur 26 Mars 2011, 18:32pm

Catégories : #BOULITIK

Changer le régime ou de régime ? Peut-on attendre de ce régime qu’il s’auto-nettoie ? En d’autres termes, peut-on demander à un général corrompu de lutter contre d’autres généraux corrompus ? Peut-on demander à un Président corrompu de lutter contre des membres de sa famille et ses amis corrompus ? Alors que faire ? Une constituante à la clé, ici et maintenant ? Qui énoncera cette constituante ? Le pouvoir en place ? L’opposition ? Quelles oppositions ?

 

Un proverbe de ma grand-mère dit « Quand le faussaire échoue avec toute sa panoplie sophistiquée d’instruments d’effraction, il essayera en dernier recours la queue du rat pour forcer une serrure» C’est tout dire de l’impuissance et du désarroi qui gagent les gouverneurs paniqués de l’Algérie. Ils s’essayent à présent aux tout derniers subterfuges pour se maintenir à tout prix au pouvoir. Même la queue du rat ou la folie payée des baltaguis, mais aussi, en raclant dans le fonds tari des vieilles réformettes de la papy-cratie et de la généralo-cratie. Tout y passe : y compris le mépris stalinien du peuple supposé toujours dormant et consentant. C’est une coutume politique bien de chez nous ; une culture atavique de sacripants, de malotrus en déroute croyant dominer et asservir un peuple sans repère ; des forçats, sans but assigné. Les voilà, ces tenants du pouvoir, qui mentent à tout va, à tout vent et qui, en définitive, sont épuisés de finir le registre de leurs propres mensonges et de leur propre triche. Il ne leur reste rien comme arguments. Que des mensonges. De vrais arracheurs de dents.  C’est exactement ce qui leur arrive maintenant. En vrai maquignons négociant le peuple en bétail,  voilà ce régime par ses pratiques d’un autre âge devenu sénile, obsolète et cliniquement mort. Il  s’entête depuis plus de cinquante ans à durer et perdurer à force de confondre deux choses fort simples : la gestion du pouvoir et la gestion de l’Algérie. La confusion entre ces deux notions a justifié et justifie toujours la détention abusive, exclusive et excessive du pouvoir pour une meilleure gouvernance de l’Algérie, disent-ils. Les sots. Ce qui est stupidement faux. Non qu’ils fussent spécialement sots mais bien plus à force de nous faire croire et accroire qu’ils ne le sont point. Du vrai délire. Depuis cinquante deux ans, (depuis 1958 exactement et l’assassinat programmé de Abane) par vagues successives et sous des costumes différents, leur discours politique n’a pas changé en disant, sur l’essentiel, à peu près les mêmes choses ; des inepties que le peuple n’avale pas, n’avale plus :« Oui hier, nous avons fauté, menti, demain, après demain, la prochaine fois on fera mieux… » En fait, chaque nouvelle année, chaque nouvelle promesse, ils feront pire. Pire que le pire. De vrais arracheurs de dents. Souvenez-vous : 1970 devait être l’année du décollage économique, on a eu les Souk-El-Fellah et ses queues interminables pour arracher sa ration de patates et d’œufs. Un vrai cirque. Les années 8O devaient être celles du bonheur buccal par les bateaux du PAP, on a eu droit aux mitrailleuses et aux chars tirant en vrai sur des enfants aux bras nus. Plus de mille morts d’Octobre. Pouvoir assassin a été lâché pour la première fois par un peuple groggy découvrant les horreurs d’un pouvoir fou, totalement irresponsable, massacrant des enfants en colère. C’était le temps et la gouvernance folle de Chadli.  En même temps ou concomitamment, on a eu droit aussi, dans la même ère,  à l’apparition massive des gueux devenus milliardaires par la rapine et la prébende au sommet. Des petits comptables de banlieues, des ronds de cuir véreux devenus par la seule khatfa, ultra milliardaires. Des doubles dieux. 

Les années 90 devaient être celles du plein emploi et d’une vie meilleure ; on a eu droit au sang et au sang par rivière, on a eu en sus la cessation de paiement de l’Etat algérien et, in fine, livré  pieds et poings liés à un minable sous-directeur du FMI et aux multinationales qui le pilotaient. La grande cata que M. Chadli et sa clique ne revendiquent même pas comme bilan aujourd’hui. Ils se vautrent dans l’oubli. Ne parlez jamais de corruption dans certaines grandes tentes politiques algériennes comme il est inconvenant de parler de corde dans la maison d’un pendu. Chadli et sa bande ont bien mis l’Algérie à genoux et en faillite. Et, en plus, comble du comble, ils voulaient offrir l’Algérie au FIS. L’armée de Nezzar a dit non. Avait-elle raison ? Oui. Oui massivement OUI puisqu’il fallait sauver l’Algérie d’un Tsunami islamiste, même si, ce faisant, les généraux en poste et leurs servants et sous-servants, ministres en tête,  préservaient aussi leurs milliards, leurs palais et leurs rentes prébendières. Toute l’Algérie le sait. Ce n’est pas M. Rahmani ou son chef, le sergent du Palais, qui m’en démentiraient ici. Bien sûr, je n’évoque pas ici M. Ouyahia ; son grade et sa proximité au général en chef sont bien plus importants.

Dans le même registre, les années 2000, l’Algérie devait être, toujours par le même discours et la même promesse de nos arracheurs de dents, un pays prospère et développé du niveau de l’Espagne ou de la Corée du Sud. Quelle hérésie et quel culot de ces cancres gouvernant par l’hystérie et le verbe creux ; à l’excès. Encore du mépris pour une population décrétée populace, invariablement crédule et naturellement inculte. Les milliers voire les millions de discours officiels préfiguraient par le mensonge, par la dérision et la ruse, la triche et, surtout, par la rapine et la haute corruption d’Etat, cette Algérie heureuse et prospère que personne, vraiment personne, à part eux les régnants et leurs descendances, n’a jamais vue, n’a jamais vécue. Au grand jamais. Rien de cela, que du bluff ; de l’esbroufe de charretiers.  Que des malheurs cumulés et des enrichissements vertigineux qui donnent le tournis. Sans compter l’arrogance extravagante, entre autres, d’un Chakib Khelil, plus que jamais arrogant, qui éclate de rire quand des journalistes algériens, outrés, lui demandent s’il craignait un peu la justice algérienne pour les montagnes de milliards qu’il a détournés. Non, pas concerné lâche-t-il ! C’est Koi ça hurle-t-il ! Mettez dix et tirez ! Je vous merde… Allez au diable ! Vive la crapule de Bush et  la CIA qui ont fait de ce petit individu une grosse patate à fric qui a fait si mal à l’Algérie. Comme son ami l’employeur, Bouteflika pour ne pas le citer, il ne sera jamais jugé. Alors que le rétablissement de l’ordre moral devrait commencer par cela ; punir les voyous qui ont mis l’Algérie à genoux.   

Ce bonheur que les Algériens n’ont jamais eu

Les mêmes années 2000 seront, elles aussi, en plus de la haute corruption d’Etat et des frasques impunies à ce jour du Texan algérien, M. Chakib Khelil pour ne pas le citer nommément,  celles de la honte et de l’humiliation massive des Algériens. Les années des brasiers, des routes coupées, des occupations de mairies, des sit in, des marches, des grèves dans tous les secteurs, des protestations, des suicides, des immolations par le feu, des baltaguias payés par le pouvoir pour frapper et insulter Said Sadi, de toutes les OPA sur la protesta et les révoltes sociales de tous les jours. Notre ordinaire maintenant. Le pouvoir paye et achète pour durer. Il paye avec l’argent du pétrole ; la grande arnaque. Sa seule spécialité connue ;  corrompre et détruire les Hommes. Plus de dix mille révoltes et jacqueries pour la seule année 2010 selon les aveux avérés de la DGSN. Quel pays, à part la Somalie, un non-Etat, ou la Côte d’Ivoire, un non-pouvoir, peut se prévaloir de cette macabre et stupide performance de l’Algérie de Bouteflika. Un Etat en déconfiture et en faillite totale. Peut-être la Libye, mais là-bas, aussi, notre dictateur stagiaire trouve encore le moyen et l’occasion de soutenir un dictateur professionnel qu’il avait déjà soutenu, avec Boukherrouba Mohamed, pour destituer le roi Idriss Snoussi, l’ami de Mustapha Ben Boulaïd, et, surtout, le plus grand soutien politique, militaire, financier, et diplomatique de la révolution algérienne. Ce bon roi cultivé et éclairé, consacrait plus de temps à aider la révolution algérienne qu’à gérer son royaume. Il faut être vraiment ingrat, voyou, apatride et aventurier pour destituer ce roi patriote. Ce qu’a fait précisément M. Bouteflika. Les gueux et les va-nu-pieds, devenus forts, riches et arrogants, ne supportent pas, jamais, la grandeur d’âme, de cœur et d’esprit d’un Snoussi, de haute culture, Algérien de surcroit, qui a fait de la Libye un Etat, une nation, où il a introduit l’école, le lycée et l’université, qui a libéré les esclaves africains achetés par les monarchies arabes pour en faire des hommes libres, des Mouâlimou lettrés pour la plupart ; c’est l’œuvre grandiose des Snoussi ; plus exactement les Bentekouk de Bouguirat, de Mostaganem. Cette vérité là, toute simple, les zazous, les voyous, les apatrides et les aventuriers voyageurs, ne l’acceptent pas, ne peuvent pas comprendre. La culture de hammam est si petite, si étroite, si restrictive et haineuse qu’elle réduit ses adeptes à faire du mal là où il y a du bien, du sale là où il y a du propre. Je reviendrai sur le sujet avec d’autres détails et expliquer pourquoi Bouteflika soutient un autre dictateur voyou, inculte fou  et sanguinaire.

Les années 2000 verront aussi, au contraire des promesses discourantes officielles, la plus grande catastrophe humanitaire de la planète terre ; un vrai Tsunami à l’envers ; non pas la mer qui se jette sur les humains mais bien des humains, des Algériens à la fleur de l’âge, des jeunes pour la plupart, femmes comprises, se jetant désespérément à la mer, à la mort surtout. Huit cents cadavres rejetés par la mer en 2OO9 ; les autres, tous les autres ou presque, seront dévorés par les sardines ; les rares rescapés seront jetés en prison ou, dans le meilleur des cas, libres et libérés dans des porcheries espagnoles. Au mieux, dans un poulailler. Ils disent, ces rescapés là, qui sont nos enfants aussi, que cette vie là d’exilés  de la misère est moins pénible que celle que leur offre le pouvoir de Belkhadem et associés. Oui, bien meilleure que celle concoctée par l’alliance présidentielle qui tient bien plus et bien mieux d’une association de malfaiteurs, plutôt de malfaisants que de régime politique. Voyez tout le mal qu’ils font à l’Algérie et à ses enfants. C’est le premier et le seul bilan de M. Bouteflika ; jeter nos enfants à la mer à la manière du joueur de flûte de Hamelin qui a noyé rats et enfants. Bouteflika a le seul mérite d’avoir épargné et fait prospérer les rats du pouvoir ; y compris et surtout ceux, nombreux, qui le servent.

Qui peut fournir un autre bilan de Bouteflika à l’exception soulignée des baltaguias de la presse vendue et  couchée dans des positions que la simple décence m’empêche de décrire ici par la précision. Qui peut donc fournir un autre bilan de Bouteflika autre que celui, bien connu des danseuses attitrées d’El-Mouradia ? Nous savons avec précision ce que la télévision dite publique sait filmer et rapporter. Nous savons tout autant ce qu’elle cache et ne rapporte jamais. Juste pour plaire au pouvoir. Cette racaille est multiple et nombreuse.  Oui, bien sûr qu’Ils se reconnaîtront ici ces chiens et ces chiennes domestiqués de Saïd. Mais passons sur ces insignifiances et ces intelligences négociées de canapés. Demain, ils se courberont et serviront par la même lèche d’autres maîtres, d’autres canapés pourvu que le panier soit toujours plein, même si le lit est vide ou occasionnellement déserté. Ainsi va la vie depuis Darius et Talleyrand ; de superbes cocus politiques consentants.

Pour revenir à l’essentiel, on peut affirmer tranquillement que le bilan de ce pouvoir est noir et il - ce pouvoir-  n’est même pas conscient ou au courant de ces horreurs ordinaires qu’il crée tous les jours et qui émanent exclusivement de son avanie avérée. Au lieu de juger et de jeter en prison les auteurs connus de cette catastrophe nationale – les gestionnaires du pays – non, ils jettent en prison les victimes de leur politique, de leur propre politique qui est, en définitive, à leur image, c'est-à-dire malpropre, malsaine et, en définitive, sale. C’est tout le drame des Harraga qui est, au final, une honte nationale. Le seul message qu’elle délivre au premier degré est simple et clair : Dégagez ou nous dégageons. Alors ils partent à la mort.

Des kilomètres de discours…

Belkhadem, à lui seul, combien de discours mensongers et inquisiteurs a-t-il produit sous Boumédiène, sous Chadli, Boudiaf, Kafi, sous Zeroual et Bouteflika pour tenter de nous cacher cette Algérie hideuse des Souk El-Fellah? Des Harraga ? De la haute corruption ? Des urnes truquées invariablement gagnantes ? L’Algérie des viols et de la prostitution massive? De la drogue ? Des coups d’état scientifiques ? De la justice de nuit ? Combien de tromperies et de discours mensongers a-t-il commis à lui seul? Des centaines ? Des milliers ? Des millions ? Et ses semblables ? Et ses pairs, et ses chefs détenteurs du pouvoir? Et leurs maîtres employeurs? Comme souvent et comme toujours, par le ventre associées, canaille et racaille se réconcilient et fraternisent à l’urne gagnante et à la gamelle bien remplie. Surtout quand elle est bien pleine et que les cours du Brent sont au plus haut. C’est leur  seule culture politique ; piller, mentir et promettre en même temps. Ils sont toujours au pouvoir.

Voilà plus de 50 ans de flots de discours du demain ça ira mieux et de promesses creuses et mensongères qui nous arrivent à chaque échéance, à chaque mandat, à chaque catastrophe cachée. Plus de mille milliards de dollars gaspillés pour conduire le pays là où il est aujourd’hui : au désastre social et aux misères multiples à tous les étages de la république. Que feront-ils avec leurs 200 nouveaux milliards annoncés pour demain ? Exactement ce qu’ils ont fait jusque là avec les autres milliards de l’argent public. Parce qu’ils ne peuvent pas changer ou se changer par eux mêmes. Parce qu’il n’y a que la tombe, la mort, qui redresse les bossus. Et la bosse du régime qui nous écrase est bien grosse et bien difficile à redresser et encore moins par ceux-là même qui la portent. Les écuries d’El Mouradia  sont bien plus pleines que celles d’Augias et point d’Héraclès (Hercule) en vue. Aït Ahmed ? Ghozali ? Hamrouche ? Mehri ?  Benbitour? Déjà on leur fait porter la casserole de Sant’ Egidio, un Canossa dur et injuste, tous des Henri IV agenouillés aux pieds et au secours d’un Bouteflika aux abois pour sauver son trône chancelant. Connaissant personnellement ces cinq hommes, à l’exception de l’universitaire M. Mehri dont je devine seulement la rigueur et l’intégrité morale, je doute fort que ces personnalités hautement respectables et respectées aient la moindre velléité de sauver le régime finissant de Bouteflika et de ses milices de baltaguis. Ils sont au dessus de cela. Ils ne peuvent pas se commettre ou se mélanger à cette racaille Bouteflikienne. Trop sale et infréquentable.

Voilà bien longtemps que ce pouvoir a cessé d’être crédible, d’être sérieux ou d’être tout simplement honnête. Bientôt il cessera d’exister ; juste une question de temps. Eux-mêmes  le savent. C’est pourquoi, massivement, ministres, généraux et servants présidentiels s’affolent à changer de places financières pour abriter leurs butins de rapine. Parce que c’est un pouvoir de mafieux et d’aventuriers qui a conduit le pays à sa ruine actuelle. Des faits concrets et précis ?  Oui ; en voici : Hors hydrocarbure, le PIB algérien per capita est devenu l’un des plus bas au monde ; proche du Bengladesh et inférieur à celui du Zimbabwe ! Loin derrière le Maroc ou celui de la petite Tunisie! Qui croit ce pouvoir quand il déclare vouloir changer, s’auto-nettoyer. Comment, ceux-là même qui ont détruit et pillé le pays peuvent-ils l’émanciper, le nettoyer, l’assainir à présent ?

Ce pouvoir peut-il s’auto-amender, s’auto-recycler, s’auto-réformer? La réponse est NON!

Ce pouvoir est métastasé. Il prend eau de toute part. Aucune thérapie ne peut le sauver même si ses servants, ses thuriféraires, sorte de baltaguis de la plume,  des écrivaillons approximatifs pour la plupart, par le ventre motivés, parlent d’exception et de spécificité algériennes pour tenter de sauver le régime séculier  agonisant. Sens suggéré, il n’y a pas de dictature ni de dictateur en Algérie ! Il faut garder Bouteflika et faire la révolution avec lui. Rien que cela ! La grosse blague ! Certes, l’Algérie n’est ni la Tunisie, ni l’Egypte, ni la Libye. Bouteflika n’a pas moins de pouvoir que les roitelets du Golfe, ou du singe fou régnant de Tripoli ou du roi sénile Saoudien. J’affirme ici, que toutes les dictatures, quels soient leurs accoutrements, se ressemblent sur l’essentiel, même si elles sont protéiformes c'est-à-dire présentant des aspects, des couleurs, des uniformes et des mœurs différenciés. C’est une évidence. La faim, la misère, le mépris, l’injustice, la hogra, l’humiliation, l’exclusion, les dénis de droits humains, produisent toujours les mêmes effets sur les êtres humains que l’on soit Algérien, Tunisien, Egyptien, Bahreïni ou Libyen. L’injustice est UNE quel que soit l’être humain qui la subit. Tôt ou tard elle produira les mêmes attitudes de rejet et de révolte quelles qu’en soient les formes et le moment historique choisi. Le régime algérien a atteint naturellement sa fin biologique. Aucune alchimie ou autre bricolage à la FLN ne sauraient le sauver ou le rendre immortel. Il s’est imposé et maintenu par la force et la violence ; il mourra de sa propre faiblesse. Il ne peut même pas espérer le recours ou le secours d’un Aït Ahmed ou d’un Mehri qu’on ne peut vraiment pas soupçonner ni de Gascons hâbleurs ni de pompiers politiques de la 25ème heure. Ce n’est pas leur étoffe. Ni leur projet semble-t-il.

Par essence et par nature, l’Homme est un rebelle permanent pour atteindre le juste, le bonheur et la paix. Et l’Algérien n’échappe pas à cette règle ; ses colères le prouvent chaque jour. Le peuple est fatigué de ce pouvoir. Tous mes sondages le disent.

Peut-on attendre de ce régime qu’il s’auto-nettoie ? En d’autres termes, peut-on demander à un général corrompu de lutter contre d’autres généraux corrompus ? Peut-on demander à un Président corrompu de lutter contre des membres de sa famille et ses amis corrompus ? Peut-on demander à un ministre corrompu de lutter contre d’autres ministres corrompus ? D’évidence non ;  autant leur demander de se faire un Harakiri collectif. Ce qu’ils ne feront jamais. Elle est pas belle la vie ?

Alors que faire ? Une constituante à la clé, ici et maintenant ? Qui énoncera cette constituante ? Le pouvoir en place ? L’opposition ? Quelles oppositions ? Mais avant toute démarche restructurante et fondatrice du nouveau pouvoir, une évidence s’imposera à toutes les options novatrices. On ne construit pas sur du sable mouvant, on ne fait pas du propre avec du sale, du neuf avec du vieux, la démocratie avec des dictateurs stagiaires. Forcément donc, une destituante, c'est-à-dire le nettoyage des Ecuries d’Augias est un préalable obligé à toute réforme du système politique algérien. Il faut scier les branches pourries du système et comme il y en a tellement, il n’est pas étonnant, à force d’élaguer, que c’est tout l’arbre sec de Bouteflika qu’il faudra arracher. C’est l’évidence même. Mais comment ? Prochain article : QUE FAIRE A PART CRIER POUVOIR ASSASSIN !

 

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